Benoît Dellac est né en 1982, dans un petit village près de Toulouse. Son imagination est bercée pendant son enfance par Tintin, Astérix et les Schtroumpfs. À 11 ans, il tombe sur son premier comics qui appartient à son père. Il découvre le mensuel « Strange » avec ses histoires de Spiderman ou bien encore d’Iron Man et des Vengeurs. Son rêve de faire de la BD ne cesse de grandir, mais reste inaccessible. En 2004, il intègre l’École d’arts graphiques Pivaut à Nantes qu’il quitte après deux ans et demi de cours.
En 2008, il fait une rencontre déterminante pour sa carrière. Grâce à un ami et collègue, Jean-Paul Bordier, il rencontre Thierry Gloris. De cette rencontre, naîtra « Missi Dominici », sa première bande dessinée, publiée aux éditions Vents d’Ouest. Suivront plusieurs collaborations chez Delcourt (« L’Homme de l’année », tomes 5 et 9, « Ligne de Front », tomes 2, 6 et 10) et Soleil (« Le Cinquième Évangile », tome 4). Puis l’appel des colts et des haches s’est fait sentir avec d’un côté le western « Sonora », avec Jean-Pierre Pécau (Delcourt) et de l’autre une épopée Viking, « Serpent Dieu », avec Jérôme LeGris (Glénat).
Le style de Benoît Dellac est un mélange de réalisme et de dynamisme. Son trait est précis et expressif, et il accorde une grande importance à la narration visuelle. Il est influencé par les comics américains, mais aussi par la bande dessinée franco-belge
Benoît a travaillé sur de nombreux projets dont notamment, « La Voie du Glaive », avec Thierry Gloris au scénario : une série d’heroic fantasy qui raconte l’histoire d’un jeune homme, Ronan, en quête de vengeance. En 2021, débute « Nottingham », avec Vincent Brugeas au scénario, chez Dargaud. C’est une relecture du mythe de Robin des Bois dans laquelle le shérif de Nottingham est un personnage plus complexe qu’il n’y paraît.
Parallèlement, il dessine la série « Hawkmoon » (3 tomes) chez Glénat. Une intégrale en Tirage de Tête reprenant les deux premiers tomes est éditée chez BD Empher, éditeur présent au festival
