Bruxelloise d’origine, Nina Jacqmin se passionne pour le dessin et l’animation depuis sa plus tendre enfance. C’est donc naturellement qu’elle choisit d’intégrer la section bande dessinée de l’école supérieure des arts de Saint-Luc (ESA), études qu’elle termine brillamment.
Mais le monde professionnel est parfois semé d’embuches et Nina n’y échappe pas. Tout en réalisant des projets en collaboration avec des auteurs rencontrés sur le net, elle travaille en tant que serveuse dans un des plus grands bars de Bruxelles. Malheureusement, elle ne voit revenir que des réponses négatives des maisons d’éditions et commence à voir sa « grande carrière de dessinatrice » s’envoler. Baissant un peu les bras face à ces refus, elle entame alors une formation d’infographiste. Mais à la fin de celle-ci, un projet en collaboration avec Nicolas Antona intitulé « La tristesse de l’éléphant » intéresse les maisons d’éditions. Il sort en 2016 aux éditions « les Enfants Rouges » et remporte plusieurs prix. En 2020, le récit est réédité dans une version revue et augmentée publié dans la collection « Mimosa ». L’œuvre est également adaptée pour un spectacle de marionnettes en 2020.
En 2017, Nina enchaîne avec un deuxième projet scénarisé par Cyril Legrais dans la collection « Mimosa » de la même maison d’édition « Les Ruines de Tagab ».
Elle rencontre Chantal Van den Heuvel qui lui propose une collaboration pour une biographie de la romancière britannique Agatha Christie. L’album est édité en 2019 sous le titre « La mystérieuse affaire Agatha Christie » (Vent d’Ouest). L’année suivante, elle retrouve cette même scénariste pour « George Sand – Ma vie à Nohant » (Glénat).
En 2022, elle réalise un roman graphique muet intitulé « Fumée » et un album jeunesse « Mon père, Casimir et moi ».
En 2023, elle illustre l’ouvrage « La volière aux souvenirs » de Valérie Weishar-Giuliani (édition Jungle).